Posséder un animal exotique chez soi constitue une attraction qui ne date pas d’aujourd’hui. Toutefois, conscient du danger que pourraient représenter ces animaux aussi bien pour leurs propriétaires que pour le voisinage, des lois ont été érigées à cet effet. Alors, que dit la législation sur la possession de serpents à domicile?
Serpent domestique: De nouveaux animaux de compagnie
Lorsqu’on évoque le terme d’animaux de compagnie, l’esprit des uns et des autres se tournent le plus souvent vers les chiens et chats voire certaines espèces de poissons. Toutefois, la tendance s’est inversée depuis plusieurs années créant ainsi une nouvelle classe d’animaux de compagnie. Cette classe appelée les Nouveaux Animaux de Compagnie(NAC) comprend des espèces assez exotiques comme les serpents, certaines espèces d’oiseaux, des rongeurs, des primates et même des arthropodes… Face à l’ampleur de la situation, le législateur français établit de nouvelles lois censées régir l’univers des NAC.
Domestication d’un serpent: Des mesures strictes à respecter
La première mesure à respecter pour domestiquer un serpent est relative à la déclaration de celui-ci. Cette déclaration pouvant se faire en ligne permettra aux autorités d’avoir une liste exhaustive des NAC en circulation sur leurs territoires.
Ensuite, le propriétaire de l’animal doit pouvoir prouver qu’il est capable d’entretenir le reptile. En effet, il faut souligner que le serpent est aussi un être vivant avec ses besoins. Des besoins qui, non satisfaits, mettraient en danger tout le voisinage immédiat voire lointain du propriétaire. Ainsi, le certificat de capacité d’entretien constitue un must-have de la législation sur les NAC.
À travers le certificat de capacité, le propriétaire doit prouver d’une part qu’il dispose de l’espace suffisant pour assurer l’hébergement du serpent. On comprend donc qu’un SDF n’est pas éligible à une telle adoption. Ensuite, le propriétaire doit apporter des garanties financières pour prouver sa capacité à nourrir l’animal et à prendre en charge ses soins de santé. Enfin, il doit garder à l’esprit qu’il sera tenu responsable des dommages corporels causés sur un tiers par son animal.